lundi 26 août 2013

La boite à ronrons ne ronronnera plus...

Le titre résume tout... Chopin n'est plus parmi nous.
Nous avons du prendre la lourde décision d'abréger ses souffrances jeudi dernier. Il est rentré à la maison mercredi en fin d'après-midi, et la vétérinaire m'avait bien précisé que c'était une question de jours.  Je ne m'attendais pas à si peu de temps, mais il était vraiment mal mercredi soir. Sa respiration était devenue difficile à cause des métastases dans les poumons. Malgré l'anti-douleur et les corticoïdes, il n'avait pas d'appétit.
Nous lui avons fais de gros câlins mercredi soir, il a ronronné un petit peu puis a du arrêté car il semblait en souffrir.
Jeudi matin son état s'était encore dégradé, sa respiration plus saccadée et plus difficile. Il n'avait rien mangé ni bu depuis la veille, il n'arrivait plus à faire ses besoins dans son bac et s'urinait dessus. Dans un petit élan de désespoir, je lui ai demandé de m'envoyer un signe lorsqu'il serait prêt à partir. On a toujours tendance à être irrationnel dans ce genre de moments, à se rattacher à tout ce que l'on peut. Et puis, 5 à 10 mn après que je lui ai demandé, Chopin est allé se coucher paisiblement dans sa caisse de transport, et a attendu. Au bout d'1h30, il y était toujours, à attendre. Alors j'ai appelé le vétérinaire et j'y suis allée le cœur très lourd.  Nous avons reparlé de sa santé avant que je me décide, mais malheureusement il n'y avait pas de remède miracle de dernière minute. On a donc décidé de le soulager, de le libérer de ses souffrances. Mon gros loup est parti dans mes bras, sous les caresses. Il était inconcevable pour moi de le laisser partir tout seul sur une table en métal froide. Tout s'est fait de façon très douce, j'espère qu'il a pu sentir tout notre amour à travers notre dernier gros câlin.

Il laisse un vide énorme à la maison.